Vers le jardin il l’emmène,
humant au passage le doux parfum du jeune corps,
étrange comme l’orage,dont on peut dans le ciel suivre les efforts.
Les pas de l’homme accompagnent ceux légers,
de celle qui pourrait n’être qu’une enfant,
qui chuchote de sa voix charmante,
de petits riens qui lui trouble l’âme.
Tout est si pur dans ce visage,
l’ovale sublime, la bouche fraîche,
le regard qu’il voudrait soumettre,
il les contemple à en perdre la raison.
Le sourire qu’elle fait naître, le séduit par sa douceur,
demain elle sera prête à lui donner son cœur.
Lui le maître pense déjà,
ses mains puissantes aimeraient connaître
juste du bout des doigts
ce corps merveilleux si innocemment offert.
Elle sera par ses courbes si belles, l’ange ou le démon des portes de l’enfer.