A ceux qui crient et pleurent leur solitude
Aucune nourriture sauf la tendresse
Ne peut nourrir un cœur.
Quand ces derniers sont recouverts de la poussière de l’oubli
Ils meurent.
Ont’ ils mérité une telle indifférence
Ces êtres qui ont passé des heures à vous veiller
Ont ‘ils engendré des êtres aussi insensibles
Parce que trop choyés.
Comme orphelins
Ils ont créé leur famille
Avec la force de leurs larmes
Avec la force de leur cœur.
Parce qu’ils ne suivent pas les règles
Vous les rayez de votre vie
Rayez du monde…Ainsi
Qu’êtes- vous donc devenu
Il a suffi qu’un autre souffle vienne...
Mais vos pleurs sur la tombe de ceux qui vous ont tant chéri
Demeurons sans écho devant le vide de votre vie.