Si je pouvais écrire, sans aucun caractère, des mots aussi puissants, que l'immense désert, laissant sur les visages, des paysages sauvages, malgré leur transparence, comme j'en serai fière. Si je pouvais crier, un peu de ce silence, venu du fond des...
Il y a des villes, il y a des tours, des voitures qui filent sans faire demi-tour, puis un pont si long... Il y a des sources, il y a des rivières, des lacs bleutés loin des frontières. Je me demande si une fois traversé, vais –je me retourner pour faire...
Se souvient-il, de la forêt, des feuilles qui volent, sous ses pieds. Quand vien t l’automne, y’a une lumière, qui rend jolie, même le cimetière. A-t-il besoi n, dans la journée, d’une petite pluie, même chiffonnée. Il est assis, droit comme un i, sur...
Devant la vitrine, peinte à la main, de la poussière du petit matin. Elle me fout les boules car à l’intérieur, un incroyable théâtre d’horreur. Toutes ces poupées désarticulées, aux membres manquant de la grande armée, elles ont fait la guerre, pour...
Sur les pavés, cirés de pluie, Le banc tout gris, tout seul s’ennui, L’homme vient de passer, l’a laissé délaissé, Retenant son regard, gorgé de mépris. Refrain De croire que le bonheur, existe au paradis C’est bon pour les enfants, qui n’ont pas, grandis....
Quatre du mat, j’ai des frissons, le vent hurle et monte le son, puis j' descends vite en enfer, quand ma terrasse va prendre l’air. Les portes grincent, les volets claquent.. J’me pose alors une seule question, Suis dans laquelle maison des p’tits cochons?...
Ce matin en flânant, Suis tombée nez à nez, Tout au fond de l’allée, Sur ce joli bouquet. Il sentait la pairie, Le marchand m’a souri, M’a offert ses beaux yeux, Alors j’ai dit oui. Il était si joli, Je n’ai pas réfléchi, Une main c’est tendu, Des pièces...
Le néant est venu, après que le soleil se fut éteint, Le néant, comme un cadavre qui ne vaut rien, Dans ce cercle fermé, le noir m’offre son écrin. Mon cœur silencieux, glisse vers la mort, Tu lâches ma main, je suis sans réconfort, Et laisse derrière...
Le monde fou se promène Le temps crie et pleure Arrive des profondeurs Le mal de Beethoven Dis- moi mon amour Je voudrais pouvoir Regarder lentement La nuit s'écharpée La musique retient Le désordre de l'âme Sur le piano revient Le mal de Beethoven Dis-moi...
Le néant est venu, après que le soleil se fut éteint, le néant, comme un cadavre qui ne vaut rien . Dans ce cercle fermé, le noir m’offre son écrin. Mon cœur silencieux, glisse vers la mort , tu lâches ma main,je suis sans réconfort, et laisse derrière...
Le néant est venu après que le soleil se fut éteint Le néant comme un cadavre qui ne vaut rien dans le cercle fermé le noir m’offre son écrin Mon cœur silencieux glisse vers la mort tu lâches ma main je suis sans réconfort laissant derrière moi un son...
Dans son atelier posent des peintures Éclairant les murs d’un rayon d’azur Si parfois le rouge traverse une toile C’est Léo qui tue le temps hivernal Ses mains se promènent sur le plâtre mouillé Posant l’écheveau en arc courbé Il donne son coeur à ce...
La nuit tombe sur les cèdres hantés Dépouillée de son enfance la voleuse de galets sème les étoiles Oh mes fils je m’ennuie tant de vous ! J’espère comme autrefois vos bras tendres sur mon cou. La neige tombe sur les cèdres étroits Dans cette douceur...
protégeant de la nuit, les mousses en haillons , éparpillés au sol tel des oisillons. L’air est aussi froid, que la foule qui avance , toute de noir vêtue, d’un seul pas en cadence , elle descend l’avenue, la plus belle du monde , laissant derrière elle,...
Tu comptes partir seul au pays bleu de la liberté tu vas me laisser seule vivre cette solitude glacée Laisse-moi de raconter des histoires à dormir debout laisse -moi de raconter combien ton souffle m'est doux C'est l'amour qui me vient quand tes yeux...
Petite bartavelle ta tête est si douce tu dors comme une enfant étalée sur la mousse Le chasseur a balafré ta jolie gorge rouge ton coeur s’est arrêté devant ce gouffre rouge Petite bartavelle viennent pleurer les nuages soufflant sur ta vie le bleu de...
Dans les méandres de la nuit des sanglots se pendaient aux rêves enfantent la mort de son ennui elle faisait une pause Pour habiller de rose, son torse transparent S’émouvoir de rien s'émouvoir d’un songe d’une coulée de sève ou d’un silence Mais s ’émouvoir...
J’ai attrapé tout mes rêves qui se sentant à l’étroit me bousculaient sans aucune trêve me mettant le cœur en haut en bas Un jour où le repos venait comme un seigneur s’étendre sur ma couche délaissant mes humeurs ils sont arrivés armés jusqu’aux dents...
Elle n'a plus de larme la femme crocodile elle les a avalé je suis seul à en connaître le gôut elles sont salées mais qui s'inquiète de voir couler des larmes de crocodile à part moi le crapaud Je suis beau prince votre bave ne m'atteint pas ses larmes...
Confrontés à la peur, les oiseaux migrateurs, planent en silence, pour ne plus effrayer les enfants couchés . Souffrance ! La musique aérienne, message de fumée, franchit la frontière de l'irréalité. Violence! Fleurs éventrées dans le ruisseau, âmes pâles...
Debout là tout seul ,au coin du trottoir, dans son pull trop grand ,qui troue soudain le noir, ce garçon innocent ,tous les jours il attend, au coin de la rue ,quel que soit le temps, son esprit est parti, le laissant là, sans vie . C'est un homme déchu,...
Les tasses ne servent à rien, sur la nappe trop pâle, le café est si froid, si beau dans le métal , comme chaque fois,qu'elle lui donne rendez-vous, elle attend sans humeur,l'oublieux d'être à l'heure. Il oublie les couleurs ,des fois ça ferait souffrir,...
Il était une fois un endroit dans le monde qui ne portait pas de nom. Toutes les personnes qui en avaient entendu parler le nommaient « Là- Bas » car personne n’avait eu le bonheur d’y aller. Ce pays-là en fait était magnifique car tous les êtres qui...
L’enfant au bord de la tombe, portait en lui un chagrin. Aussi lourd qu’une bombe, dans le brouillard du matin. Mais tous ceux qui étaient présent, surtout ceux du même rang, Ignoraient avec constance, le sang de leur sang. Pour ces gens-là, il est mieux...
La prendre dans mes bras la bercer toute ma vie, emporter avec moi les chagrins de ses nuits, elle plisse des yeux quand mon souffle se promène, sur ses cheveux soyeux qu’il frôle à peine. Elle écoute sans mot dire juchée sur mes genoux, la sonate si...