LE BOS

Le matin au bureau il essuie ses carreaux, hurle à sa bonne fée qu’il voudrait bien son café, aujourd’hui jour de fête dans sa pauvre tête, une seule requête sa nouvelle conquête.Ce matin au bureau le soleil c’est fait beau, la p’tite fait son entrée il est entrain de gamberger, un butin désiré qu’il est fier de montrer à tous ses actionnaires qui reste assis sur leur derrière. 

Solitaire comme un loup il chasse aux billets doux, les belles dans les lumières qui dansent la nuit les jambes en l’air, il se croit tout permis parce qu’il a des amis, qui sont si hauts placés que l’on ne peut les déloger.

C’est pourtant la petite qui ne manque pas de tripes, qui lui dit fermement qu’elle s’en fou de son argent ! Elle part en cavalant cela fait du boucan et tout le monde vient voir ce qui se passe dans le couloir.

Il lui montre ses crocs blancs aussi faux qu’un serment : » Tu n’as pas avoir peur, j’ai juste la main sur le cœur : » et tout en détalant elle repart en tonnant, tu n’sais pas qui je suis ?… Suis la fille d’un tes amis.

Le matin au bureau il essuie ses carreaux, tout l’ monde vient le voir pour une histoire de cocards,le type l’a pas loupé l’a juste ratatiné,y avait de l’eau dans l’caniveau juste dommage pour le manteau.

Les flics sont venus mais lui n’avait rien vu, personne risque d’oublier cette belle histoire qu’a circulée, de suite c’est la fête les femmes trinquent en cachette, Champagne petits gâteaux c’est la fête à Jojo.