6 février 2013
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17:46
Sur le quai d'une gare dans la lumière des phares elle se tenait là figée,
Sur son visage de Madone un sourire tronqué qu’elle ne pouvait effacer.
Elle s’en servait souvent pour tromper son monde,
Ange ou Démon en quelques secondes.
Dans ses prunelles noires, miroir d’un lac glacé,
Nul espoir de voir la lumières ne s’y glissait.
Elle venait d’un autre monde fait de violence et de terreur,
Sous son air de Joconde vivait un démon intèrieur.
Elle se tenait là sur ce quai de gare,je tendis les bras afin de la recevoir.
Sur le manteau de neige ou vivaient encore mes pas,
Elle me perça le cœur et me laissa sans voix.